Qui était Jacques Loste ?

Avec son livre « L’automobile notre amie » paru en 1938, Jacques Loste a en réalité publié son faire-part de mariage. L’amour de sa vie qu’est l’automobile, il le rencontre en 1930 en entrant à L’argus de l’automobile et des locomotions créé trois ans plus tôt par Paul Rousseau. Jacques Loste prend la tête de L’argus en 1941 et en restera le directeur jusqu’en 2001, année de son décès.

Au cours de ces soixante ans, L’argus va se forger une solide notoriété pour devenir une référence incontestable. Cette passion de l’automobile, Jacques Loste la partage avec ses collaborateurs, mais également avec sa famille. C’est ainsi qu’entre 1980 et 1990, ce sont trois générations de Loste qui travaillent à L’argus. Jacques Loste n’était pas qu’un spécialiste de l’automobile en étant une personnalité de ce monde de l’automobile. Directeur de course des 24 heures du Mans durant près de 10 ans, Jacques Loste savait se montrer critique envers un État ayant rapidement assimilé l’automobile à un coffre aux trésors.

Comme son prédécesseur Paul Rousseau, Jacques Loste souhaite une démocratisation de l’automobile afin que les bénéfices qu’elle apporte en termes de mobilité atteignent le maximum de classes sociales. C’est ce qu’il a fait avec le journal L’argus qui s’adresse au plus grand nombre, qu’il s’agisse de professionnels qu’aux particuliers. Une telle réussite ne peut être le fait d’un homme seul, même avec une personnalité aussi forte que celle de Jacques Loste. En supplément d’être un spécialiste dans son domaine, Jacques Loste a su s’entourer de collaborateurs également passionnés.

Avec pour axes majeurs le professionnalisme et le respect des lecteurs, L’argus peut être parfois imité, mais beaucoup plus difficilement égalé. Les spécificités de cette entreprise depuis longtemps intégrée dans le monde automobile sont le résultat de 60 ans de travail de la part de Jacques Loste et ne doivent donc rien au hasard.

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